Le directeur du festival Europe-Orient du film documentaire d’Asilah, Sohaib El Ouassani s’est confié, jeudi, à Barlamane.com, au deuxième jour de l’ouverture de la troisième édition de cet événement culturel et cinématographique qui se prolongera jusqu’au 17 Octobre 2015.
Un festival qui promet avec une programmation qui s’annonce riche en projections, en débats et en rencontres, avec la participation de grands noms de la scène artistique nationale et internationale, sans oublier le pays invité d’honneur qui est la Pologne.
Q. Qu’est ce qui différencie cette 3ème édition des précédentes ?
R.L’une des particularités de cette éditions (entre autres) est l’hommage rendu au documentariste à renommé mondiale ; M. Amhmad El Maanouni, qui nous a fait l’honneur d’être parmi nous. Une preuve que le festival Europe- Orient du film documentaire d’Asilah, a pour principe de mettre en avant ceux et celles qui ont participé de façon remarquable à l’évolution du film documentaire au Maroc. Une autre particularité de cette édition sont les ateliers parallèles au festival, notamment des films projetés en panorama, des films projetés également dans des établissements scolaires et dans la prison etc.
Q.Cette édition connaît aussi l’organisation de master class, quelle est la valeur ajoutée de ce genre d’atelier ?
R.Les master class sont choses courantes dans tous les festivals, mais la participation d’un grand cinéaste comme Ahmad El Maanouni donne à cette activité une toute autre dimension.
Q.La Pologne est l’invité d’honneur de cette nouvelle édition, est ce que le cinéma Polonais connaît à votre avis, une certaine orientation créative dans la création de films documentaires ?
R.Notre choix a été porté sur la Pologne, car il va sans dire que la Pologne est un pays ‘’leader’’ dans le domaine artistique que ce soit le théâtre, ou le cinéma et plus particulièrement le cinéma documentaire sans oublier de mentionner que le pays abrite l’école ‘’Leon Schiller’’ l’école nationale supérieure du cinéma de la télévision et du théâtre, considérée comme étant l’une des écoles les plus prestigieuses d’Europe. À noter aussi que la première génération des cinéastes Marocains a pour la plupart était diplômé de cette école.
Q.Est ce que vous pensez que la sélection de 10 films arabes et européens en compétition est suffisante ?
R.Dans notre festival, nous optons plus pour la qualité plutôt que la quantité. Notre objectif n’est pas de couvrir la totalité de l’Europe ou du Moyen-Orient ; car cela ne pourra être possible même avec une centaine de documentaires. L’essentiel pour nous, est de faire connaître ces films en les faisant participer. Orienter les projecteurs sur certaines causes, les faire connaître du grand public et déclencher un débat.