La réhabilitation et la sécurisation foncière ainsi que l’amélioration des conditions de vie des habitants de zones précaires s’inscrit sur l’agenda des autorités et instances de décision locales.
Des maisons anarchiques n’offrant pas les conditions requises pour un habitat décent et salubre ont été démolies par les autorités locales à Marrakech. Au total, cinq bâtis, implantés dans les douars Boumehracha, Abdeddaim et Kendafi, furent défaits, car vulnérables et précaires. Absence d’approvisionnement en eau, de systèmes d’évacuation, exiguïté, surpeuplement, absence de cabinets d’aisance, ces logis étaient dotés d’un confort des plus sommaires.
Anarchiques, enfreignant les règlements sanitaires et départementaux les pouvoirs communaux ont réagi pour déconstruire ces logements qui n’offrent pas les aménités nécessaires. Il est à rappeler que des interventions expresses et curatives des pouvoirs publics sont souvent menées pour supprimer les poches précaires ou anarchiques. Des opérations qui appuient la résorption des bidonvilles pour offrir des solutions de relogement convenables, fléchées vers ceux qui en ont le plus besoin. Elles visent l’ensemble des cas de logements de tous ordres portant atteinte à la dignité humaine, dans lesquels les occupants sont exposés à des dangers pour leur santé ou leur sécurité.