L’économie marocaine afficherait en 2019 un taux de croissance du Produit intérieur brut avoisinant les 3,8% et verrait tous ses indicateurs et agrégats arpenter une trajectoire ascendante.
D’après les consultants du CMC, ces résultats n’ont pas permis à la politique budgétaire de jouer son rôle plein dans la relance de l’activité en raison que l’effet multiplicateur de la programmation budgétaire pour l’exercice en cours demeure insignifiant eu égard aux besoins de relance de l’activité et au déficit d’emploi.
S’agissant des échanges extérieurs, il ressort de l’étude réalisée par le CMC que la situation des comptes extérieurs au terme de l’exercice 2017 s’est inscrite sous le signe du redressement.
Le différentiel de près de trois points en pourcentage de la hausse des exportations comparativement à celle des importations a induit une amélioration du taux de couverture de près d’un point et demi, ont-ils fait remarquer, indiquant que cette évolution positive, qui résulte pour une large part des fortes performances des phosphates et des produits dérivés ainsi que l’évolution du chiffre d’affaire à l’export des secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et l’électronique, a été renforcée par une progression assez soutenue des flux financiers correspondant aux activités de tourismes et aux transferts des MRE.
Abordant l’entrepreneuriat au Maroc, les intervenants ont relevé que malgré les efforts fournis ces dernières années pour l’encouragement de l’entrepreneuriat et l’amélioration du climat des affaires, l’entreprise marocaine rencontre plusieurs contraintes qui affectent sa compétitivité et freinent son développement et sa pérennité.






