Une centaine de hooligans algériens ont bloqué la circulation et des échauffourées avec les forces de l’ordre ont éclaté, le 11 décembre, selon des médias français.
Marine Le Pen est remontée : «Hier, des supporters algériens ont à nouveau tout cassé et agressé les forces de l’ordre sur les #ChampsElysées, au motif de la victoire de leur équipe. Dans 4 mois ce sera la fin de l’impunité, qu’ils en soient bien conscients !» Des scènes de chaos ont eu lieu, samedi 11 décembre à Paris, après le quart de finale de «Coupe arabe» entre le Maroc et l’Algérie. Une centaine de hooligans algériens ont investi le haut des Champs-Élysées, dans le 8ᵉ arrondissement, et ont bloqué la circulation. Des incidents opposant des groupes de casseurs aux forces de l’ordre ont terni la fête, se soldant notamment par des tentatives de pillage de quelques commerces.
Le RN a estimé auparavant que les rassemblements marqués par des incidents des fans algériens exprimaient «un rejet de la France» et a demandé au gouvernement d’interdire aux supporters d’accéder aux Champs-Élysées. «Loin de n’être que des manifestations de joie de simples amateurs de football comme le décrivent la plupart des commentateurs, il s’agit de véritables démonstrations de force dont l’objectif est de signifier ostensiblement une présence massive et un rejet de la France», a estimé le parti de Marine Le Pen en 2019. Elle a jugé «intolérable que les Champs-Élysées deviennent une marée de drapeaux algériens et soient le théâtre de rassemblements et de débordements de la part d’individus se réclamant d’un pays étranger».
Un dispositif de protection des façades de bâtiments et de commerces a été mis en place mais l’interdiction d’accès aux Champs-Élysées réclamée par plusieurs personnalités politiques n’a pas été effectuée.
Selon Le Figaro, «les forces de l’ordre – environ 60 policiers de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne appuyés par des effectifs locaux et des brigades anti-criminalité de nuit -, sont intervenues. Visés par des insultes et des jets de projectiles, les fonctionnaires ont notamment répliqué par des tirs de LBD et du gaz lacrymogène. Des effectifs de police ont même dû se poster devant la flamme du soldat inconnu vers laquelle semblaient se diriger de nombreux individus.»
Selon les sources de Barlamane.com, des dizaines de personnes non identifiées à scooters ou en motos improvisaient des rodéos ou ont entrepris de démolir quelques abris-bus. Les feux de poubelles ont été traités par les marins-pompiers mais les forces de l’ordre ont été bombardées de projectiles, de bouteilles et de pierres.
Avant quelques années, Marine Le Pen a fustigé les supporters algériens qui «croient pouvoir défier la République, violenter les autres et pratiquer une sorte d’exhibition d’attachement à une nation autre que celle qui les nourrit. Cela n’est plus admissible et ne serait d’ailleurs admis par aucun autre pays du monde».