Abdoulaye Bathily, historien de formation, était représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique Centrale, un poste qu’il a quitté récemment pour être présenté par le Sénégal à l’élection du président de la Commission de l’UA.
Sont également candidats à cette élection, prévue début 2017 à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, la ministre botswanaise des Affaires étrangères Pelonomi Venson-Moitoi, et ses homologues du Tchad, Moussa Faki Mahamat, de la Guinée Equatoriale, Agapito Mba Mokuy, et du Kenya, Amina Mohamed.
Sont également candidats à cette élection, prévue début 2017 à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, la ministre botswanaise des Affaires étrangères Pelonomi Venson-Moitoi, et ses homologues du Tchad, Moussa Faki Mahamat, de la Guinée Equatoriale, Agapito Mba Mokuy, et du Kenya, Amina Mohamed.
Selon des médias sénégalais, il semble que la campagne d’Abdoulaye Bathily ait séduit jusque chez sa rivale du Kenya. Cette dernière avait, dans une tribune le 21 octobre dernier du quotidien Kenyan « The Nation » soutenu que le candidat du Sénégal est le meilleur pour briguer le poste. Intitulée « Bathily, nominee for position of AU Commission chairperson, has vast experience », la tribune signée par Godwin R. Murunga, chercheur principal à l’Institute for Development Studies de l’Université de Nairobi, soutient qu’en plus d’avoir le profil et la carrure requis, « Abdoulaye Bathily est une personnalité effacée, calme et modeste. Son réseau traverse facilement les divisions coloniales datées des anglophones, francophones et lusophones d’Afrique. Même s’il jouit d’une grande visibilité, M. Bathily connaît les vicissitudes des mouvements sur le continent ».
En cas de l’élection de Bathily, le Maroc sera débarrassé de l’actuelle présidente de la Commission, la Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma dont l’attitude à l’égard du royaume a été dénoncée par Rabat, surtout après la demande d’adhésion du Maroc à l’UA.