A compter de ce lundi 29 juillet, d’après les mesures de Global Footprint Network, l’humanité a utilisé plus de ressources naturelles que notre planète ne peut en renouveler toute l’année. Une situation dramatique qui incite– notamment les particuliers – à prendre certaines mesures pour préserver la planète. Un calculateur sur le site du Fonds mondial pour la nature, permet d’aider tout un chacun à agir pour la planète au quotidien.
La planète vit désormais à crédit. C’est-à-dire, l’homme consomme plus de ressources que la terre ne peut en fournir. Une situation écologique très alarmante, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF).
Plusieurs mesures doivent donc être prises, notamment à titre personnel pour préserver notre Terre. Grâce à WWF et à Global Footprint Network, nous pouvons évaluer la quantité existante de sols et d’espaces marins «bio-productifs» sur la planète. Par exemple, la superficie capable de nous fournir en nourriture, carburant ou poisson, entre autres. Par conséquent il est possible de calculer ce que serait un «juste partage» des ressources pour chaque être humain.
Il y a environ 12 milliards d’hectares de sols et d’espaces marins bio-productifs – ce qui correspond environ à une allocation de 2 hectares par être humain. Pourtant, le mode de vie d’un Américain moyen requiert environ 10 hectares bio-productifs.
Mais, l’empreinte écologique d’un individu dépend de son mode de vie. En moyenne, on estime qu’un Européen a besoin de l’équivalent de dix terrains de foot (5 hectares environ) pour vivre, alors qu’un Américain a besoin du double. Un habitant moyen de la Terre n’aurait besoin que de cinq terrains de foot. En d’autres termes, si chacun avait le même mode de vie qu’un Américain moyen, la population mondiale aurait besoin de 5 planètes bio-productives afin de nourrir, habiller et héberger chacun d’entre nous.
Le mode de vie exerce une pression trop forte sur l’écologie mondiale. C’est pourquoi, l’humanité doit prendre des mesures à titre personnel pour préserver la planète et réduire son empreinte écologique. Un particulier peut agir sur plusieurs facteurs pour préserver la Terre.
Le premier, commun à tous les humains, concerne le type d’alimentation. Cela dépend qu’il soit omnivore, végétarien ou végétalien… et aussi de l’origine des aliments, c’est-à-dire locaux ou importés. Si l’humanité arrivait à réduire de moitié sa consommation de protéines animales, la date du jour de dépassement pourrait être repoussée de 15 jours chaque année. En divisant le gaspillage alimentaire par deux, l’humanité pourrait gagner 10 jours, fait valoir WWF.
Le second facteur est la quantité de déchets émis. En effet, les déchets participent à la production de gaz à effet de serre. Rétablir l’équilibre – en ramenant le jour du dépassement au 31 décembre – passe par la diminution de ces émissions de gaz à effet de serre, qui représentent à elles seules 60 % de « notre empreinte écologique mondiale », selon WWF.
Il y a aussi le mode de transport emprunté : voiture, train, avion,… les distances parcourues, la fréquence etc. A ce sujet, FranceInfo affirme que «s’il y a un choix à faire pour, réduire à titre personnel le dépassement, c’est bien les voyages en avion». Rentre également en jeu le mode de chauffage, l’origine de l’électricité utilisée, les économies d’énergie… ; entre autres facteurs.
En vue de réduire notre responsabilité sur la situation dégradante de l’écologie mondiale, WWF permet de calculer l’empreinte écologique pour chaque personne. Une série de 38 questions, notamment sur l’alimentation, le transport, le mode de vie vous seront posées sur son site web à travers un calculateur de l’empreinte écologique personnelle.
Il s’agit, notamment, de savoir quelle quantité de fruits et de légumes de saison vous achetez, à quelle fréquence vous consommez du lait et des produits laitiers comme du yaourt, du fromage, du beurre ou de la crème, à quelle fréquence vous mangez des plats contenant des œufs (flans, gâteaux, mayonnaise,…) ; etc. « Chaque particulier, déclare WWF, doit agir pour permettre de vivre de façon durable et répondre aux besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ».