La Commission du renseignement du Sénat américain a affirmé jeudi ne disposer d’aucune preuve étayant les accusations du président Donald Trump selon lesquelles son prédécesseur Barack Obama l’avait fait placer sur écoute.
Le républicain Richard Burr, président de cette commission, et le démocrate Mark Warner, son vice-président, ont écrit dans un communiqué: » Au vu des informations à notre disposition, nous ne voyons aucune indication selon lesquelles la Trump Tower a été sujette à une surveillance par une quelconque entité du gouvernement des Etats-Unis que ce soit avant ou après le jour de l’élection de 2016 ».
Sean Spicer, porte-parole de la Maison Blanche a pour sa part assuré que le président « maintenait » ses accusations avant de s’en prendre avec virulence aux journalistes, affirmant qu’eux-mêmes avaient parlé de surveillance.
À noter que, le New York Times a en effet parlé de « conversations interceptées » entre plusieurs proches de Donald Trump et des officiels russes, mais il est possible qu’il s’agisse d’une surveillance des agents étrangers et qu’elle ait été ordonnée, selon toute logique, par le FBI et pas par Barack Obama après les révélations sur l’ingérence russe pendant la campagne.