Les concessionnaires automobiles en Algérie ne savent plus à quel saint se vouer et pour cause: leurs stocks sont vides, d’où les fermetures et les licenciements en cascades que connait ce secteur en dépit du déblocage des licences d’importation de véhicules ce dimanche mais qui semble ne pas arranger la situation en raison du quota maximal de 15 000 véhicules, qui selon les intéressés, semble largement inférieur aux attentes.
Certains font face à une situation extrême : les concessionnaires, par manque de produits à vendre, se voient obligés de fermer des succursales et agents de distribution. Ceci implique des licenciements en masse dans le secteur automobile. « Nous avons trop de charges, nous sommes obligés de laisser des gens partir », déplore un concessionnaire majeur.
Au total, l’ensemble du secteur emploie plus de 50 000 personnes, selon une estimation « prudente » d’un des concessionnaires, cité par TSA. D’autres sources évoquent un chiffre proche des 80 000 salariés. Toute la filière est menacée, s’alarme-t-il. Une réunion de l’Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), tenue mercredi dernier, a justement évoqué les menaces qui pèsent sur leur activité et les emplois dans le secteur.






