Une veuve a été condamnée par tribunal français à démolir sa maison, parce qu’elle prive sa voisine d’ensoleillement.
Sarah Rebai, 53 ans, qui habite à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle), est tombée en dépression en entendant le verdict. C’est en construisant une extension à sa maison, dans laquelle elle vit depuis vingt ans, que le problème s’est posé. Elle a obtenu sans problème le permis de construire et demandé un emprunt à la banque à rembourser sur 25 ans. Le tout lui coûtera près de 176.000 euros.
Avant le début des travaux, sa voisine est venue la voir, confie-t-elle à Metronews, pour lui demander de reculer l’extension. Sarah acquiesça et refit les plans. Mais qu’elle ne fut pas sa stupeur lorsqu’elle a appris que sa voisine a porté plainte contre elle.
Le tribunal de grande instance de Nancy demande à Sarah « la suppression du bâtiment » dans un délai de six mois, et la condamne à payer 4000 euros de dommages et intérêts à sa voisine, pour « trouble anormal du voisinage ».
En appel, l’issue n’est guère plus favorable. Le 14 août dernier, Sarah a reçu la décision du tribunal, qui a annulé les dommages et intérêts, mais lui demande de détruire la maison d’ici le mois de février 2016.
Le constructeur, lui aussi surpris par la décision de la justice, confie: « C’est la première fois que je vois quelqu’un aller en justice pour une histoire d’ensoleillement. C’est abracadabrantesque. »
Un commentaire
Il y en a marre que les gens se croient tout permis et ne respectent pas les voisins. Sur les photos diffusées, on voit bien que la maison de Madame Rébaï écrase par son ampleur celle de sa voisine. Et c’est Mme Rébaï qui vient pleurer ? C’est un comble ! si elle avait gagné au TGI, elle se moquerait bien de la dépression de sa voisine. Dans cette affaire, heureusement que les articles 1382 et 1383 du Code Civil ont été respectés. Car, aujourd’hui, tout le monde tente d’écraser tout le monde et cela sans état d’âme.