Les opérateurs télécoms ont pris des mesures pour alléger la pression sur l’Internet, afin de faciliter le travail à distance et l’éducation en ligne durant la période de confinement décrétée pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Pour préserver le bon fonctionnement de l’Internet pendant la crise sanitaire, les opérateurs télécoms réagissent pour préserver le maillage de l’infrastructure Internet au Maroc. Le réseau a su gérer l’augmentation considérable du trafic chez les particuliers. Chez Orange, on note que l’activité liée au télétravail (courriels, VPN, loisirs, envoi de fichiers) et au visionnage en ligne a été décuplée. Maroc Télécom, elle, par d’une augmentation de 30% du trafic durant les premiers jours du confinement.
Chez tous les opérateurs, la nécessité d’anticiper sur la situation actuelle et de soutenir les réseaux, avec des dispositifs sans limites en termes de maintenance, est primordiale. La décision des grands fournisseurs de contenus et des plates-formes de diffusion de limiter leur débit a été saluée.
Il est difficile d’obtenir des chiffres précis sur l’augmentation de trafic au Maroc, puisque les rapports sont en cours d’élaboration par les opérateurs. La priorité est le maintien des réseaux, assure-t-on, alors que la consommation de bande passante suit sa courbe ascendante. Les usages les plus gourmands sont incontestablement les jeux et les contenus en streaming, que ce soit les chaînes de télévision proposées par l’opérateur (IPTV), ou les plates-formes accessibles via le réseau (dits OTT).
Au Maroc bon nombre d’élèves se connectent aux services pédagogiques en ligne, et les outils de télétravail sont surmenés, même si les flux de données se répartissent différemment. Les outils de vidéoconférence sont en hausse, ce qui engendre des pics historiques sur les infrastructures d’interconnexion nationales.