Le Maroc s’apprête à fêter le 40e anniversaire de la Marche verte qui a permis au royaume de récupérer, de manière pacifique, ses provinces du Sud du colonisateur espagnol.
Au-delà de l’importance de cet anniversaire, force est de constater que malgré sa présence sur le territoire, le Maroc se doit encore de résister aux convoitises et complots ourdis par certains pays conduits par son voisin de l’est, l’Algérie. Ce pays, malgré la crise généralisé qu’il traverse, que ce soit au niveau politique, économique, social ou même identitaire avec le conflit kabyle, continue de faire de la question du Sahara, son fonds de commerce, et surtout la priorité des priorités de sa politique extérieure, voire intérieure au point d’éclipser le problème sécuritaire qui, tel un goulot d’étranglement, continue de hanter le sommeil des dirigeants de ce pays.
En dépit des appels émanant des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité privilégiant une solution négociée mutuellement acceptable, et le soutien à la proposition du Maroc d’une autonomie élargie, qualifiée de crédible et sérieuse, rien n’y fait. Alger continue de faire la sourde oreille tout en distillant ses ‘’ordres’’ a ses marionnettes du Polisario à travers l’oreillette, les incitant ainsi à battre le tambour de la guerre, en menaçant de reprendre les armes.
L’Algérie, tout comme certains pays à sa solde, membres de l’Union Africaine, n’ont pas saisi les différents signaux émanant des superpuissances. On cite a cet égard, celui de l’Espagne, ancienne puissance coloniale qui, lors de sa présidence tournante du Conseil de sécurité en octobre dernier, a refusé toute inscription à l’ordre du jour de l’autodétermination que cherchent le Polisario et ses mentors algériens.
L’Espagne ne profitera pas de sa présence au sein du conseil pour exiger un référendum au Sahara, avaient laissé clairement entendre les membres de la Mission permanente de l‘Espagne auprès des Nations-Unies à une délégation de parlementaires espagnols venus plaider en faveur du Polisario.
De sources diplomatiques avaient ainsi confirmé au site d’information El Confidencial Digital, que le propre ambassadeur d’Espagne à l’ONU, Román Oyarzun, venait d’admettre qu’il n’y aurait aucune revendication sur le Sahara.
D’ailleurs, comme le reconnaissent ces diplomates, la France, membre permanent du Conseil de sécurité, veille au grain et opposera son veto à toute résolution dans ce sens en raison de ses relations avec le Maroc, mais également, selon les observateurs, de la crédibilité et du sérieux de sa proposition d’une autonomie élargie au sein du Royaume.
Cet état de fait, l’Algérie n’en a cure, comme d’ailleurs de la position de l’Union Européenne (UE) qui a récemment réitéré son soutien à une solution politique négociée à la question du Sahara. Répondant à une question écrite d’un eurodéputé, la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la sécurité, Federica Mogherini, avait souligné que Bruxelles « soutient les efforts des Nations unies pour parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara.
Quid de la position de certains membres influents du Congrès américain et de l’Administration Obama pour qui, la proposition marocaine reste ‘’la plus réaliste’’.
Quant au niveau de la quatrième Commission de l’assemblée générale de l’ONU, dite commission de colonisation, l’Afrique reste divisée sur cette question.
Si certains pays comme l’Afrique du sud ou encore le Zimbabwe, entre autres, se rallient derrière l’Algérie, d’autres pays africains comme le Gabon, le Togo, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire le Sénégal et et le Burundi, pour ne citer que ces derniers, se sont prononcés en faveur du plan d’autonomie avancée pour le Sahara occidental présenté par le Maroc en 2007.
Ces pays qui ont une vision plus réaliste de la situation dans la région, invoquent les risques sécuritaires et l’instabilité croissante dans la zone sahélo-saharienne et ses environs.
Ce sont là autant d’arguments qui plaident en faveur de la position du Maroc qui, malgré sa présence de fait dans ce territoire et le serment prêté par tout un peuple de ne céder aucun pouce de cette partie du royaume quoiqu’il advienne, continue de privilégier le dialogue et le recours à la légalité internationale car sûr de sa cause.
Quant aux menaces du pseudo Polisario, de reprendre les armes, il ferait mieux de s’occuper d’abord des populations des camps de Tindouf victimes d’inondations.
Il en est de même de l’Algérie où tous les indicateurs, politiques, économiques ou social, ne cessent de virer au rouge, de quoi déstabiliser un pays qui se voulait superpuissant mais devenu si fragile à cause d’un gouvernement aux abois, vomi par une bonne partie des algériens.






