Le Centre cinématographique marocain (CCM) a tenu son conseil d’administration le 23 juillet dernier à Rabat, une occasion pour mettre le point sur les différentes lacunes que connaît le domaine cinématographique au Maroc.
Le Conseil d’administration du Centre cinématographique marocain (CCM) a été tenu en présence du ministre de la Communication et de la culture Mohammed Laâraj, du directeur du CCM, Sarim Fassi Fihri, ainsi que des représentants des chambres professionnelles et des différents ministères du royaume.
Ce conseil d’administration a été l’occasion de mettre le point sur les différentes lacunes que connaît le domaine cinématographique au Maroc, notamment les retards des versements des tranches de l’avance sur recettes.
Selon un communiqué de la Chambre marocaine des producteurs de films (CMPF), parvenu à Barlamane.com, il a été exigé du ministre de la Communication et de la culture Mohammed Laâraj lors de ce conseil d’administration « la mise en place d’une solution urgente aux retards des versements des tranches de l’avance sur recettes et la nécessité de l’augmentation du fonds d’aide à la production, qui n’est pas une subvention à fond perdu mais une avance sur recettes.«
Le président de la CMPF, Jamal Souissi, a saisi l’occasion pour informer les membres du conseil que « les professionnels du cinéma, dont les revenus font vivre des milliers de familles marocaines, ne resteront pas les mains croisées et qu’ils se mobiliseront dans l’unité face à cette situation absurde et désastreuse qui durent depuis 2012″, précise la même source.
Il a rappelé que « cette situation de retard fragilise la production nationale, et qu’elle a des incidences socio-économiques désastreuses sur les professionnels du cinéma , citant à titre d’exemple que plus de 30.000,00 familles vivent de la production cinématographique nationale« .