Nouvelle journée de mobilisation estudiantine en Algérie avec pour maître mot, le départ de tous les dirigeants en relation avec l’ex-président déchu, Abdelaziz Bouteflika.
Des milliers d’étudiants ont envahi les rues de la capitale et d’autres villes universitaires, pour leur deuxième mardi contestataire de ramadan, réclamant, sans débordements, le départ des dirigeants liés au régime de Abdelaziz Bouteflika. Les rassemblements se sont concentrés au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN), la Chambre basse du Parlement.
« Vous avez pillé le pays, voleurs ! », « FLN, traîtres ! », en référence au Front de libération nationale, scandent les étudiants d’une seule voix, en direction de l’APN, rapportent les médias algériens aujourd’hui.
Le départ de Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission le 2 avril dernier, après 20 ans à la tête de l’État, par un mouvement de protestation inédit, n’a pas apaisé ledit mouvement, qui réclame sans relâche, le départ de l’ensemble des « produits » du «système» au pouvoir et refuse catégoriquement que l’appareil laissé derrière lui, organise le 4 juillet prochain, les présidentielles pour élire son successeur.