Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, président de la +COP 21+ a présenté, samedi à paris, un projet d’accord universel et « juridiquement contraignant » pour lutter contre le dérèglement climatique, après deux semaines d’âpres discussions et débats entre les ministres et les délégations de 195 pays participants.
Finalisé tôt dans la matinée de ce samedi, l’accord, qui comprend 29 articles étalés sur 31 pages, insiste, selon le chef de la diplomatie française, sur les « responsabilités différenciées des pays » dans les efforts à fournir dans la lutte contre le réchauffement climatique.
L’accord, qui doit être adopté à l’unanimité par les participants à la COP 21, met l’accent sur une coopération accrue pour endiguer les pertes et dommages éventuels et fait des 100 Milliards de Dollars promis par les pays du Nord d’ici à 2020 pour aider les autres pays, un « plancher » pour après l’échéance 2020.
Le président français, François Hollande, qui assiste à la séance de présentation de cet accord aux côtés du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a appelé à dépasser les dernières divergences et exigences pour adopter l’accord. « Nous vous demandons donc d’adopter le premier accord universel sur le climat de notre histoire », a-t-il dit.
Dans l’attente de sa signature et son adoption définitives ce samedi en fin de journée, le texte de l’accord a été loué par ceux qui considèrent qu’il s’agit d’un pas encourageant dans la lutte contre le réchauffement climatique, et critiqué par ceux qui estiment notamment que les pays responsables du réchauffement ont promis trop peu d’aide pour résoudre ce problème, rappelle-t-on.