Le roi Mohammed VI a affirmé ce mardi 15 novembre à Marrakech que la 22eme session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP 22) est « celle de la vérité et de la clarté ».
« De nombreuses promesses ont été faites dans de multiples conférences antérieures. Mais notre conférence aujourd’hui est celle de la vérité et de la clarté; une conférence pour prendre nos responsabilités devant Dieu et l’Histoire, et devant nos peuples », a souligné le souverain devant les chefs d’Etat et de gouvernement de la planète.
Et Mohammed VI de se poser la question de savoir si « nos conférences et nos accords auront-ils un sens si nous laissons les catégories les plus vulnérables, là-bas dans les îles menacées de disparition et dans les champs confrontés au risque de la désertification en Afrique, en Asie et en Amérique latine, face à leur destin lourd de périls? »
Selon le chef de l’Etat dont le pays assure la présidence de la COP22, le bilan de cette conférence sera décisif pour le devenir de la nouvelle génération des conférences des parties, qui devront se focaliser sur l’initiative et l’action.
« En effet, l’Accord de Paris n’est pas une fin en soi. Les résultats de la Conférence de Marrakech sont, plutôt, un test réel pour mesurer la fiabilité des engagements que nous avons souscrits et la crédibilité des parties qui les ont annoncés », a fait savoir Mohammed VI avant de souligner avec force: « l’heure est venue pour redresser la situation actuelle. Nous n’avons d’autre choix que d’œuvrer à rattraper le temps perdu par une mobilisation continue et globale et une cohésion constructive, pour assurer aux générations successives une vie commune digne et durable ».
Aujourd’hui, la Conférence de Marrakech constitue un tournant décisif dans le processus de mise en œuvre de l’Accord historique de Paris, a poursuivi le souverain en insistant sur le fait que l’humanité entière place de grands espoirs sur les décisions qui seront prises au cours de cette conférence. De fait, elle attend plus que la simple annonce d’engagements et de principes pour enrayer le réchauffement climatique et en atténuer les effets, a-t-il encore souligné.






