Les Etats-Unis ont annoncé avoir testé avec succès l’interception d’un missile balistique à portée intermédiaire, dans un contexte de crise avec la Corée du Nord, qui a tiré vendredi un engin intercontinental et affirme pouvoir atteindre désormais le territoire américain.
Le test du missile intercontinental (ICBM) « est cette fois-ci destiné à envoyer un sévère avertissement aux États-Unis, qui multiplient les remarques insensées, agitent frénétiquement des sanctions et une campagne visant à faire pression » sur Pyongyang, a déclaré le ministère des Affaires étrangères nord-coréen, dans un communiqué publié par l’agence officielle KCNA.
L’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a pour sa part jugé qu’il serait « inutile » de réunir en urgence le Conseil de sécurité de l’ONU dans ce dossier, étant donné que Pyongyang ne cesse de violer les résolutions de l’ONU. « En fait c’est pire que tout, car cela envoie le message au dictateur nord-coréen que la communauté internationale est réticente à le défier sérieusement », a-t-elle fait valoir.
Pour rappel, Donald Trump avait prévenu samedi qu’il ne permettrait plus à la Chine de »ne rien faire » face à la Corée du Nord, qui a surenchéri dimanche en assurant qu’elle riposterait en cas de provocations militaires de Washington.