Quelques jours après son audition marathon dans le retentissant scandale de corruption et de trafic d’influence qui a précipité sa disgrâce, le parquet sud-coréen a demandé l’arrestation de l’ancienne présidente Park Geun Hye.
« L’accusée a abusé de ses énormes pouvoirs et de son statut de présidente pour recevoir des pots-de-vin des entreprises, ou pour violer les principes de la liberté de gestion des entreprises, et a fait fuiter des informations confidentielles importantes sur des affaires d’Etat », a affirmé lundi le parquet sud-coréen dans un communiqué. « Ce sont des sujets graves », ajoute le parquet.
À noter que, pour justifier le mandat d’arrêt, le procureur a ajouté que « beaucoup de preuves ont été rassemblées, mais l’accusée rejette les accusations », entraînant un risque de destruction de ces preuves.
Si le tribunal du district central de Séoul accepte la requête du parquet, Park Geun-Hye deviendra le troisième ancien chef de l’Etat à être arrêté dans une affaire de corruption en Corée du Sud.