En France, l’exemple marocain a poussé le ministre de la Santé à autoriser et à encadrer par décret, le 27 mars, la prescription de chloroquine pour les patients atteints du coronavirus. Celle-ci est désormais possible à l’hôpital, si le médecin le juge utile.
Le Plaquenil, dérivé de la chloroquine, peut désormais être délivré aux patients atteints de Covid-19. Le gouvernement français a tranché, jeudi 26 mars, par un décret publié au Journal officiel. La prescription de ce médicament est désormais autorisée à l’hôpital sans attendre les résultats des essais cliniques en cours. La France, par cette décision, emboîte le pas au Maroc, dont le comité scientifique du gouvernement a préconisé l’antipaludéen comme possible remède au coronavirus.
Médicament dérivé de la chloroquine, sous les feux des projecteurs car promu par certains comme un traitement possible du Covid-19, le Plaquenil est donc désormais encadré en France par un décret qui interdit notamment son exportation. Une mesure déjà prise par le Maroc. Comme tous les médicaments à base de chloroquine, le Plaquenil n’est délivré que sur ordonnance. Celui-ci peut en effet présenter des risques si utilisé sans suivi médical approprié. Des risques en particulier cardiaques et d’atteinte de la rétine.
Le Maroc a décidé, le 24 mars, de recourir à la chloroquine, un antipaludique bon marché, pour traiter les patients atteints du nouveau coronavirus et s’est lancé dans la production de masques sanitaires, a appris Barlamane.com. Une circulaire du ministère de la santé, adressée le 23 mars aux centres hospitaliers et aux directeurs régionaux de la santé, annonce l’«introduction de la chloroquine dans la prise en charge thérapeutique des cas confirmés de Covid-19». Le document ajoute que «tout a été entrepris afin d’assurer la disponibilité de ce médicament», insistant toutefois à une «gestion rationnelle des stocks», dans cette note dont Barlamane.com a eu copie.






