Des milliers d’enseignants dans le privé sont soit été licenciés sans préavis, soit vu leur salaire divisé par deux du fait de la crise sanitaire, a appris Barlamane.com.
Certains établissements privés ont procédé à réduire les salaires de leurs enseignants sous contrat afin de juguler les conséquences économiques de l’arrêt des études imposé par la pandémie de coronavirus, révèlent plusieurs sources concordantes à Barlamane.com, encore que les parents des étudiants continuent de payer les frais de leurs enfants.
Plusieurs d’entre elles ont annoncé leur intention de mettre leurs effectifs au chômage partiel et beaucoup d’enseignants percevront une pension égale à 50 % de leur traitement habituel. Ils ont été appelés à bénéficier des dispositifs de l’organisme public chargé de la sécurité sociale (CNSS).
Le désengagement des écoles privées dans le financement des salaires de leur corps enseignant survient alors que le gouvernement a annoncé préférer l’option «de sacrifier l’économie pour le bien des citoyens» malgré une «situation actuelle très difficile».
Il est à signaler que les opérateurs de l’enseignement privé ont appelé à une aide plus soutenue pour affronter l’épisode viral, alors que le fonds spécial pour la gestion du coronavirus vient à peine d’être déployés.
Les acteurs qui s’estiment sinistrés exigent un accompagnement adapté afin de surmonter les incidences de la crise sanitaire, une demande qui a été durement critiqué sur les médias sociaux.
Pour combler les manques face à la pandémie du Covid-19, les autorités marocaines ont lancé en urgence des mesures économiques et sociales, financées par un plan d’aide de plus de 30 milliards de dirhams.