Pangolins, chauve-souris et autres serpents ne seront désormais plus vendus sur les étals des marchés chinois. Pékin a décidé, lundi, d’en interdire le commerce et la consommation car un animal sauvage est probablement à l’origine du nouveau coronavirus.
Les animaux sauvages vont être « complètement » interdits en Chine. À l’origine de la propagation du Covid-19, le comité permanent du Parlement chinois s’est réuni, lundi 24 février, et a approuvé une proposition visant à « abolir la mauvaise habitude de surconsommer des animaux sauvages et protéger efficacement la santé et la vie de la population », a rapporté la télévision d’État.
Dans le même temps, la Chine a reporté sine die la session annuelle de son parlement, un bouleversement rarissime dans la mécanique bien huilée du régime communiste. La session plénière de l’Assemblée nationale populaire (ANP) devait s’ouvrir comme tous les ans le 5 mars pour une de ces grand-messes censées afficher l’unité du pays, à grand renfort de drapeaux rouges et de votes à la quasi-unanimité.
Mais l’apparition du coronavirus, qui a contaminé 77.000 personnes, dont 2 500 mortellement, a bouleversé le calendrier. Une nouvelle date sera annoncée ultérieurement, a indiqué le comité permanent de l’ANP, cité par la télévision nationale. La décision était attendue, depuis l’annonce la semaine dernière d’une proposition de report.