L’impact de la crise sur les professionels de la culture et sur le secteur dans son ensemble apparaît encore plus sévère qu’on ne le supposait auparavant, selon l’UNESCO.
Dans l’industrie cinématographique, on estime que dix millions d’emplois seront perdus en 2020, tandis qu’un tiers des galeries d’art auraient réduit leur personnel de moitié pendant la crise. Une fermeture de six mois pourrait coûter à l’industrie musicale plus de dix milliards de dollars en parrainages perdus, tandis que le marché mondial de l’édition devrait diminuer de 7,5% en raison de la crise liée à la Covid-19.
Les artistes sont souvent employés de manière informelle et sont laissés pour compte. Les femmes, qui occupent une proportion plus élevée d’emplois précaires dans les secteurs des arts et de la culture, sont particulièrement vulnérables à l’insécurité sociale et économique.
Dans ce contexte, l’Uruguay et le Zimbabwe ont mis en place des fonds pour aider les artistes. Les Philippines ont apporté une aide financière individuelle à des centaines de travailleurs de la culture touchés par les restrictions de quarantaine, tandis que l’Allemagne et les Émirats arabes unis ont commandé et acheté des œuvres d’art comme mesure de secours et de revenu pour les artistes.
Depuis que la pandémie a frappé, les concerts et les festivals ont lieu en ligne. Alors que les recherches montrent que la Covid-19 a accéléré ce changement, réduisant à trois mois des développements qui auraient autrement pris cinq ans.