En Chine, le parc de Disneyland Shanghai annonce sa fermeture en raison de la propagation du virus. Le bilan s’est encore alourdi ce vendredi matin, avec 26 morts, 830 cas confirmés de contamination et plus d’un millier de cas suspects.
En plus du confinement de 40 millions de personnes, la Chine a annoncé la fermeture de Disneyland à Shangai , l’annulation des festivités du Nouvel an chinois, ainsi que la fermeture de sections de la Grande Muraille ainsi que celle de monuments emblématiques à Pékin afin de contrôler la propagation du coronavirus qui a déjà tué 26 personnes. Les tombeaux des Ming et la forêt des pagodes seront fermés à partir de samedi, a précisé l’autorité chargée des sites. Le stade national de Pékin, dit « nid d’oiseau », construit pour les jeux Olympiques de Pékin en 2008, a lui été fermé vendredi.
A Pékin, la Cité interdite, ancien palais des empereurs, est fermée depuis jeudi jusqu’à nouvel ordre et les festivités du Nouvel An qui drainent habituellement des centaines de milliers de badauds dans les parcs ont été annulées.
Peu après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a renoncé à déclarer une urgence internationale, le bilan de ce coronavirus apparu en décembre sur un marché de Wuhan s’est encore aggravé, avec 26 morts sur un total de 830 personnes contaminées dont 177 jugés graves, selon le dernier bilan officiel en date. 34 patients « guéris » ont quitté l’hôpital et plus d’un millier de cas suspects sont en cours d’examen. L’OMS n’a jusqu’ici utilisé le terme d’urgence internationale que pour de rares cas d’épidémies requérant une réaction mondiale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l’Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016 et la République démocratique du Congo depuis 2018.
Les hôpitaux étant débordés, la construction d’un site devant accueillir un millier de lits a commencé vendredi. Il doit être achevé dans 10 jours, le 3 février selon les médias publics.