Mohamed Alami Soussi, président de l’Association des amis du peuple marocain en Espagne a été exprimé sa « surprise » de voir des Marocains résidant en Espagne empêchés de rentrer chez eux. Il a précisé que les autorités espagnoles n’ont pas permis aux Marocains de quitter le pays et ont autorisé aux Espagnols à y revenir, dénonçant une attitude raciste.
Mohamed Alami Soussi, président de l’Association des amis du peuple marocain en Espagne a déclaré à Barlamane.com que son association a reçu de nombreuses plaintes de Marocains résidant en Espagne, qui souhaitent rentrer chez eux, mais les autorités espagnoles les ont en empêchés, sans que le Maroc n’intervienne. Des milliers de Marocains bloqués en Espagne depuis la suspension des liaisons aériennes vers le royaume multiplient les appels à l’aide, avec lettres ouvertes aux plus hautes instances nationales et campagnes sur les réseaux sociaux.
Alami Soussi a souligné que son association avait envoyé une correspondance à ce sujet au secrétaire d’État espagnol, à la Cour suprême espagnole, ainsi qu’au Parlement européen et aux 300 parlementaires espagnols, qui ont à leur tour posé des questions au ministre espagnol des Affaires étrangères, ce dernier n’ayant pas fourni de plus amples explications à ce sujet.
Alami Soussi a déclaré que son association avait contacté à plusieurs reprises la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, en charge des Marocains résidant à l’étranger, Nezha El Ouafi, sans succès.
D’autre part, il a souligné que les services consulaires marocains n’ont annoncé avoir mis en place aucun dispositif pour leur permettre de revenir. Il a déclaré que les plaintes adressées à toutes les parties concernées en Espagne ont été jointes aux listes des personnes souhaitant rentrer, y compris les malades et les femmes enceintes, s’interrogeant sur la raison pour laquelle les politiciens marocains ne se sont pas exprimés sur cette question, à l’exception de Nabila Mounib.
Alami Soussi a noté enfin, qu’après ces plaintes, un navire a été mis à la disposition des Marocains motorisés le 22 de ce mois, s’interrogeant sur les critères adoptés par les autorités pour exclure les personnes dépourvues de voitures.






