Au nom de l’ensemble des entreprises et prestataires du conseil en communication, du marketing, des métiers créatifs et services, l’Union des agences Conseil en communication et l’Association Les Impériales ont lancé, dimanche, un appel à solidarité à destination des acteurs économiques, marques, annonceurs et associations professionnelles représentatives.
« Dans le contexte difficile que nous traversons, qui impacte nos vies et notre activité », indique un communiqué de l’Union et de l’Association Les Impériales, « il est essentiel de faire preuve de responsabilité et de solidarité, la première des solidarités est de tenir nos engagements et de déployer tous les efforts pour maintenir notre activité ».
Car de cette activité, même réduite, dépend celle des autres, poursuit la source, notant qu’il suffit qu’un maillon de la chaîne se désengage pour que la totalité de la chaine se brise, parfois de manière irréversible.
L’Union des agences Conseil en communication et l’Association Les Impériales engagent donc l’ensemble des acteurs économiques, chefs d’entreprise, décideurs marketing, communication, ressources humaines, financiers et achats, à respecter leurs engagements auprès des agences conseil en communication, médias et prestataires de services des industries créatives, à honorer leurs règlements dans les délais voire en les anticipant, pour leur permettre de maintenir un niveau de trésorerie suffisant pour maintenir les emplois.
Elles appellent également à maintenir et à soutenir l’activité de communication pour soutenir leur marque et contribuer au maintien des emplois de la filière communication, dans la mesure où toutes les communications liées aux promotions peuvent être reportées et non annulées, précise le communiqué, expliquant qu’il en va de même pour l’événementiel et que toutes les communications permettant de donner du sens à leur action, à nourrir leur capital image, doivent être privilégiées et encouragées, sur la télévision, la radio, la presse, le digitale, etc.
Lorsque la crise frappe, certains secteurs sont plus fragiles que d’autres et les premières lignes budgétaires sacrifiées sont celles relatives aux industries créatives, souvent considérées comme accessoires, relève la source, ajoutant qu’il s’agit là « d’une décision lourde de conséquences » et ce, « pas seulement parce qu’elle met en danger toute une filière qui est fortement génératrice d’emplois parmi les plus rémunérateurs, qui investit lourdement en formation, qui joue un rôle clé dans la création d’une dynamique d’innovation et de transparence auprès des entreprises et dont dépend tout un écosystème indispensable, notamment les médias, imprimeurs, producteurs, développeurs, prestataires logistiques, artistes et créateurs.
Ces métiers sont indispensables au maintien d’une activité économique saine, font savoir les deux entités, qui affirment qu' »un dirham investi en marketing et communication génère près de 15 dhs pour l’économie du pays et que dans le monde entier, la bonne santé des filières créatives et de services est toujours le reflet d’une bonne santé économique ».
D’où la nécessité que « les marques maintiennent le contact avec leurs publics, même en temps de crise, surtout en temps de crise, pour nourrir leur capital image et leur réputation, incarner leurs valeurs de citoyenneté et de solidarité et nouer des liens qui s’en trouveront raffermis et renforcés », car « les consommateurs attendent des marques qu’elles leur donnent des signes d’espoir, qu’elles continuent de vivre, de communiquer, de démontrer leur utilité ».
« Il s’agit aujourd’hui de sauver des emplois, de préserver des familles, de soutenir les forces vives et créatives de notre pays », poursuit la source, soulignant que « seule une démarche volontariste et collective nous permettra d’enrayer le cercle vicieux de la crise économique qui s’ajoute à la crise sanitaire sans précédent que nous vivons, et d’assurer une reprise économique plus rapide, pour tous ».






