Le groupe Villar Mir aurait versé 12 millions de dollars de commissions illégales à des hauts responsables des Forces armées algériennes et d’autres autorités pour assurer l’implantation de sa filiale Fertiberia en Afrique du Nord, rapporte le média espagnol ElConfidencial.
Le Groupe Villar Mir (un holding espagnol s’activant dans différents secteurs économiques, notamment celui de l’énergie et l’agriculture) détenu par l’homme d’affaire espagnol Juan Miguel Villar Mir, aurait versé une somme de 12 millions de dollars en guise de pots-de-vin au profit des hauts responsables militaires algériens et d’autres autorités de ce pays pour assurer l’implantation de sa filiale Fertiberia en Algérie et ce, selon une enquête judiciaire dont fait l’objet ledit propriétaire, à travers des comptes bancaires opaques et des sociétés-écrans, fait savoir la même source.
L’enquête menée par le juge d’instruction numéro 5 de l’Audience Nationale espagnole révèle que trois responsables algériens sont mêlés à cette affaire de corruption à savoir, un homme d’affaires algérien du nom d’Omar Aouci (SAP), réputé pour ses liens étroits avec des généraux algériens, Mahmoud Ouadah, frère du colonel algérien Salim Ouadah et enfin, le général Atmane Bahloul, décédé en 2013.
L’affaire remonte à 2003, lorsque le groupe Villar Mir est entré en contact avec des responsables algériens pour mettre la main sur le 66% du capital de l’entreprise publique algérienne Fertial par le biais de sa filiale Fertiberia.






