L’ancien chef de la rébellion ivoirienne, Guillaume Soro, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné à vingt ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux » par le tribunal correctionnel d’Abidjan au terme d’une audience boycottée par ses avocats.
Accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics, Guillaume Soro, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné à 20 ans d’emprisonnement, 4,5 milliards de francs CFA d’amendes (6,8 millions d’euros), la confiscation de sa maison et la privation de droits civiques.
Un nouveau mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, sauf appel fructueux, se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre. Outre l’affaire de recel et de blanchiment, Guillaume Soro fait l’objet de poursuites depuis fin décembre 2019 pour une tentative présumée d’insurrection.