Étant donné la situation peu rassurante due à l’augmentation des infections liées au Covid-19, et l’approches des élections, les éléments du ministère de l’Intérieur se mobilisent pour prendre toutes les mesures, afin que le bureau de vote se déroule dans des conditions appropriées.
En ce sens, le ministère de l’Intérieur a appelé les autorités locales à prendre toutes les mesures sanitaires pour faire face à l’épidémie du virus lors du processus de vote aux élections législatives, communales et régionales, qui auront lieu le 8 septembre prochain.
La même source a adressé une circulaire concernant les mesures et procédures liées à la préparation des élections. A cet effet, Said Afif, membre du comité scientifique de la vaccination contre le « Covid 19 », a confirmé que « le pays est en mesure d’organiser les prochaines élections législatives, collectives et régionales dans la mesure où il a organisé les épreuves du baccalauréat et le reste des grandes manifestations nationales », notant que « le royaume a pu vacciner 17 millions de citoyens avec la première dose », soit en moyenne 60 % du groupe ciblé.
Dans une déclaration, Mr Afif a déclaré que « les autorités marocaines seront confrontées à une véritable épreuve, et les citoyens doivent se soumettre à des mesures sanitaires strictes telles que la distanciation sociale, le port de masques ».
Mr Afif a, par ailleurs, appelé les pouvoirs publics à intensifier les efforts pour que les élections se déroulent dans des conditions appropriées. Il a également souligné que « l’Etat est impliqué dans ces ateliers, et s’emploiera à fournir tous les moyens logistiques et équipements pour les élections et le jour du scrutin, y compris la stérilisation et les masques ».
De son côté, Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, recommande que « les procédures sanitaires resteront en vigueur pendant les périodes électorales, et les partis doivent organiser leurs réunions de manière virtuelle, et ce, afin de ne pas faire face à la menace de nouvelles vagues épidémiques », et a ajouté que : « Même si la situation épidémiologique s’améliore au Maroc, cela ne veut pas dire qu’il faut lâcher prise».