Après le crash aérien qui a fait 71 morts et décimé le club de football brésilien de Chapecoense, -en route pour sa première finale continentale- la thèse d’une panne de carburant semble se confirmer.
Alfredo Bocanegra, directeur de l’Aviation civile colombienne a en effet déclaré: » Les causes s’orientent, possiblement, vers un problème de carburant (…) C’est une hypothèse qui se renforce, mais qui doit être analysée par les enquêteurs, comme les informations de la boîte noire ou les enregistrements de la tour de contrôle ».
Cette éventualité semblait corroborée par un message du pilote à la tour de contrôle : « Mademoiselle, Lamia 2933 est en panne totale, panne électrique totale, sans carburant ! », a lancé Miguel Quiroga, peu avant 22h lundi, à quelques minutes du crash. L’enregistrement de ce message, diffusé mercredi par plusieurs grands médias colombiens, n’a pas été confirmé par les autorités.
Une source militaire avait auparavant déclaré à l’Agence France Presse qu’il était « très suspect que malgré la chute de l’appareil, celui-ci n’ait pas explosé. Cela renforce la théorie du manque de carburant à bord de l’appareil ». Une théorie qui devra être confirmée par l’analyse des deux boîtes noires de l’appareil, retrouvées en « parfait état », selon l’Aviation civile.
À noter que selon les médias brésiliens, l’autonomie de ce British Aerospace 146 de la compagnie bolivienne Lamia, mis en service en 1999, serait légèrement inférieure à la distance entre Santa Cruz, en Bolivie, d’où il venait, et Medellin. Les médias colombiens, qui citent des enquêteurs, affirment que l’avion attendait qu’un autre appareil se pose pour atterrir à son tour.






