Daech, toujours présent en Syrie dans des « cellules dormantes », a assuré dimanche dernier d’intensifier ses attaques contre la coalition internationale dirigée par les États-Unis et ses alliés kurdes en Syrie.
Daech a marqué son grand retour dans une nouvelle vidéo de propagande dans laquelle le groupe terroriste met en garde la coalition internationale et ses alliés kurdes.
« Le feu de la bataille entre nous et eux, les forces kurdes et à leurs alliés, a été rallumé et va s’intensifier », a menacé Daech dans une vidéo adressée à ses partisans. La vidéo montre également des images d’une grande violence, notamment des scènes de décapitation et de tirs à bout portant sur des combattants kurdes. Elle inclut également des passages de reportages télévisés et des témoignages qui font montre de la présence de Daech en Syrie.
D’ailleurs, un rapport du Pentagone précise que l’État islamique a pu reprendre ses activités en Syrie ce trimestre même si Daech a été vaincu territorialement. Un passage montrant Donald Trump devant une carte des zones contrôlées par l’EI dans le passé est également présent dans la vidéo. Il s’agit de photos qui étaient exploitées par Trump pour faire l’annonce de l’éradication territoriale de Daech en Syrie, rendue officielle le 23 mars dernier. Sur décision du président américain, les Etats-Unis ont retiré une partie de leurs forces présentes en Syrie.
En réponse à Trump et à ses partisans, Daech avait diffusé une vidéo de propagande le 29 avril dernier, et ce, une semaine après les attentats meurtriers au Sri Lanka et revendiqués par le groupe. Le leader de l’EI a affirmé, dans cette vidéo, que Daech «se vengerait» et qu’une «longue bataille» s’annonçait contre l’Occident.
A noter que l’ONU craint une nouvelle vague d’attentats à venir et ce, jusqu’à la fin de l’année 2019. Les experts ont affirmé que l’Europe est toujours sous une menace importante malgré la fin du «califat». «Lorsqu’il aura le temps et l’espace nécessaires pour réinvestir dans une capacité d’opérations extérieures, Daech dirigera et facilitera les attaques internationales. La réduction actuelle de ces attaques pourrait donc ne pas durer longtemps », est-il précisé.