Les participants à un colloque, organisé jeudi soir à Dakhla, ont appelé à promouvoir la diplomatie parallèle en vue de servir les différentes causes nationales et les défendre dans les fora internationaux.
Les intervenants à la rencontre, initiée par l’Association des barreaux du Maroc (ABAM) et l’Ordre des avocats près des Cours d’appel d’Agadir, Guelmim et Laâyoune, sous le thème “La diplomatie parallèle et son rôle primordial à la faveur des causes nationales”, ont insisté sur la nécessité d’encourager davantage les initiatives visant à donner un nouvel élan à la diplomatie parallèle. Lors de ce colloque organisé en partenariat avec le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire et la présidence du Ministère public, les panélistes ont jugé important de renforcer une diplomatie parallèle ayant pour mission de compléter l’action des institutions étatiques, tout en adoptant de nouveaux rôles pour servir la patrie, conformément à des mécanismes de fonctionnement compatibles avec la mondialisation.
Dans ce contexte, Mohamed Aujjar, ancien ministre de la Justice et ex-ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU à Genève, a mis l’accent sur la mission de la diplomatie parallèle dans l’appui des réalisations accomplies par la diplomatie officielle dans les grandes causes nationales, tout en mettant en exergue le rôle de premier plan de la société civile, les partis et les syndicats en la matière. M. Aujjar a mis en avant les perspectives de développement de l’action de la diplomatie parallèle devrait dans un monde en pleine mutation stratégique, soulignant que la diplomatie bilatérale et multilatérale fait face à de nombreuses questions, avec l’entrée en scène de nouvelles parties prenantes, en particulier les acteurs non étatiques et civils.
Le rôle du Ministère public a également été mis en exergue puisque celui-ci remplit plusieurs missions ayant trait à la diplomatie parallèle à différents niveaux, dont le premier concerne la coopération internationale, tandis que le second porte sur la relation unissant le Ministère public avec certaines organisations gouvernementales et non gouvernementales concernées par la justice, a-t-il poursuivi, notant que le 3éme volet est lié à l’organisation et à la participation à une série de colloques et ateliers internationaux traitant du domaine juridique en général.
Ont pris part à ce colloque, le premier président de la Cour de cassation, président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mustapha Fares et le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, Mohamed Abdennabaoui, ainsi que le wali de la région, gouverneur de la province d’Oued Eddahab, Lamine Benomar, des responsables judiciaires, des magistrats et des avocats, outre des élus et chefs des services extérieurs et représentants d’institutions et instances civiles, politiques et économiques.