Un dicton marocain dit que ‘’Allah yej3el akhirnaahsnen men ouwelna’’, (litt: ‘’Puisse notre fin soit meilleure que nos débuts’’…) un adage qui s’applique parfaitement à Mohamed Ziane, ancien ministre, ancien bâtonnier, ancien chef de parti, et aujourd’hui prisonnier de droit commun en recherche de médiatisation. Depuis 20 ans, l’action de Ziane évoque celle du coup d’éclat permanent, de type ’’parlez de moi en mal ou en bien, mais parlez de moi’’. “Dbibina” vaquait à ses occupations habituelles quand le cas de ce monsieur, détenu en mal de visibilité, l’assaille de nouveau avec un flot de mensonges et de vociférations. Il paraît ainsi que Ziane a entamé une grève de la faim jeudi 15 février, mais qu’il l’a arrêtée et que son fils nie qu’il l’a arrêtée !
Voilà l’histoire. L’ancien ministre, l’ancien bâtonnier et l’ancien chef de parti est aussi un ancien condamné de droit commun en France pour transport irrégulier de passagers. Cet homme, se dit “Dbibina”, est un escroc, tant dans son pays qu’en France, et entre les deux, en Espagne, dont il détient la nationalité et où il a commis des délits vite escamotés par ses amis en Espagne. Même son ami Ali Lmra-bête le qualifie de ‘’grande gueule, bagarreur impénitent cherchant la confrontation verbale, et quelquefois physique, il a toujours méprisé ses adversaires’’.
Avant d’aller en prison, il a fait l’éducation de son digne fils Ali Reda et lui a inculqué ses valeurs, que “Dbibina”, qui l’a déjà rencontré, résume en mensonge, filouterie et escroquerie. Ça ne lui a d’ailleurs servi à rien car de son propre aveu, Ali-Reda Ziane reconnaît qu’il n’est rien et n’a jamais rien construit. Alors pourquoi, en défendant son père à ses yeux illustre, il insiste sur ‘’leur combat’’, son père et lui ? Le coup d’éclat permanent et le mensonge perpétuel.
Ce vendredi 16 février, Ziane fait savoir qu’il suspend sa grève de la faim, ce que son fils et avocat dément, comme il dément les actes de violence commis par son père en cellule. Mais voilà, il y a problème ; la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a sorti un communiqué où elle déclare détenir un document signé de Ziane et où il annonce la fin de sa grève de la faim d’un jour, et qu’après il a demandé à manger et même à ce qu’on réchauffe son repas ; et elle déclare aussi que les actes violents du détenu ont été enregistrés par les caméras de surveillance ! De son côté, Ali Reda Ziane continue de faire ce qu’il sait faire le mieux, mentir, car “Dbibina”, curieux, constate le décalage entre la déclaration du fils et son communiqué ; Ali Reda reconnaît verbalement le bon traitement, professionnel et respectueux, dont bénéficie son père, mais dans le communiqué, il parle de traitements intimidants et répressifs. Il ment, comme il ment sur la grève de la faim de son père.
Alors qui croire ? Une administration qui gère 100 000 détenus dans de bonnes conditions ou un avocat mythomane défendant son père, avocat mégalomane ? “Dbibina” s’en va alors regarder ce qui se passe autour de cette affaire banale d’un prisonnier non content de son sort et qui essaie de faire le plus de bruit possible. Qui en parle ? Et bien les éternels ‘’amis du Maroc’’, Ali Lmra-bête qui a pris des couleurs, trop heureux d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent, et bien sûr ses ‘’collègues’’ Maâti Monjib, Dounia Filali et d’autres, soutenus par l’inévitable journal le Monde, qui surgit à son tour et comme à son habitude dès qu’il s’agit de parler mal du Maroc.
“Dbibina” se dit que ces gens qu’il appelle des ‘’paumés’’ sont attirés par le populisme facile et très bon marché de Ziane, où il parle pour les Marocains en demandant que l’or de Tata soit restitué au peuple, dans une sorte de remake d’un Indiana Jones sorti de son imagination. Et dans le communiqué de la famille, on présente cet homme de 81 ans comme ‘’le père de tous les Marocains’’. Non, “Dbibina” refuse d’être considéré comme le fils de cet homme, menteur, escroc, harceleur, adultère, et il refuse aussi d’être le ‘’frère’’ d’Ali-Reda Ziane, dont la seule différence qu’il a avec son père est l’âge !
Mais réaliste, “Dbibina” sait que dans les jours qui viennent, il entendra et lira ces nihilistes s’exciter sur cet homme de 81 qui risque de mourir ; ils ont déjà commencé à s’échauffer avec des oraisons funèbres avant la mort, comme s’ils souhaitaient en silence la mort de ce vieil homme paumé qui n’assume pas ce qu’il fait, et peut-être qu’il leur sera plus utile mort que vivant. Que c’est triste d’en être réduit à cela, pauvre Mᵉ Ziane, se dit “Dbibina” avant de s’occuper d’autre chose de plus sérieux.