Sur les six pays (dont le Qatar) composant le conseil du Golfe le, trois d’entre eux – l’Arabie Saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis – ont brusquement annoncé qu’ils cessaient toute relation diplomatique avec Doha.
« Le Qatar accueille divers groupes terroristes pour déstabiliser la région, comme la confrérie des frères musulmans, Daesh (acronyme en arabe de l’EI) et Al-Qaïda » a accusé un responsable saoudien. L’Arabie Saoudite, tout comme l’Egypte, a décidé de fermer toutes ses frontières (terrestre, maritime, aérienne) aux Qataris.
Doha a réagi ce lundi matin. Dans un communiqué, le pays dénonce des mesures « injustifiées » et « sans fondement », qui ont « un objectif clair : placer l’Etat (du Qatar) sous tutelle, ce qui marque une violation de sa souveraineté ».
À noter que, cette crise intervient alors que les autorités qataries ont affirmé la semaine dernière avoir été victime de « hackers » ayant publié sur le site internet de l’agence de presse officielle QNA de faux propos attribués à l’émir cheikh Tamim ben Hamad Al Thani.