La chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Marrakech a décidé hier de ne plus statuer sur le dossier de l’affaire « Hamza mon bb » étant donné qu’elle ne relève pas de ses compétences.
Selon des sources sûres de Barlamane.com, quatre des victimes présumées dans l’affaire du réseau Hamza mon bb, qui a mené des campagnes de diffamation contre plusieurs personnalités par le biais de faux comptes sur Instagram, ont été entendues par le tribunal de première instance de Marrakech.
Par ailleurs, les quatre victimes font partie de neuf victimes présumées auxquelles Hamza monbb aurait extorqué d’importantes sommes d’argent. En outre, les chefs d’accusation retenus contre Alae Eddin, l’un des cerveaux de cette machine d’escroquerie, de chantage et de diffamation ont fait l’objet de discussions lors de l’audience d’hier.
Pour rappel, la chanteuse marocaine Saida Charaf a décidé de poursuivre le compte de « Hamza mon bb », dont l’identité n’a jamais été révélée, pour diffamation suite à la publication de captures d’écran d’une conversation qui lui est attribuée.
Plusieurs personnes sont poursuivies dans cette affaire, un accusé du nom de A.B. (31 ans), soupçonné d’être l’administrateur de l’un de ces comptes, ainsi que M.D., correspondant d’un journal électronique national soupçonné d’être impliqué dans cette affaire, A.S. propriétaire d’une agence de location de voitures et S.G, blogueuse sur les réseaux sociaux. Ils ont été placés en détention provisoire et poursuivis pour « diffusion de fausses informations dans le but de porter atteinte à la vie privée de personnes ou de les diffamer ».






