Les jeunes entrepreneurs qui veulent que leur travail ait un impact positif sur leurs communautés ont besoin de toute urgence d’une aide accrue des gouvernements s’ils veulent réussir et résister à la crise économique alimentée par la Covid-19, ont déclaré jeudi des économistes des Nations Unies.
Alors que les perspectives d’emploi dans le monde se détériorent en raison de la pandémie, le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA) affirme dans un nouveau rapport que le fait de débloquer des opportunités commerciales pour les jeunes adultes « pourrait faire baisser le chômage et apporter des avantages sociaux ».
Selon ce rapport, les entreprises à vocation sociale ont profité à 871 millions de personnes dans seulement neuf pays d’Europe et d’Asie centrale en 2016, fournissant des services et des produits d’une valeur d’environ 6,7 milliards de dollars et créant des emplois, en particulier parmi les groupes marginalisés.
Parmi les recommandations de l’ONU, figure la suppression des obstacles aux fonds de démarrage pour les jeunes. Il s’agit là d’une lacune courante dans de nombreux pays, où les systèmes réglementaires les empêchent souvent d’accéder aux produits et services financiers dont ils ont besoin pour créer une entreprise. En outre, le manque d’accès à la formation, au soutien technique, aux réseaux et aux marchés se conjugue pour décourager la croissance de ces entreprises sociales, déclare DESA, qui définit l’entrepreneuriat social comme « des entreprises qui génèrent des profits tout en cherchant à générer des impacts sociaux ».