Les Etats-Unis se préparent à appliquer les nouvelles restrictions d’entrée prévues par le décret anti-immigration de Donald Trump.
Le décret censé prévenir l’arrivée de « terroristes étrangers » interdit temporairement l’entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen), ainsi qu’aux réfugiés du monde entier. Mais les hauts magistrats ont tempéré lundi sa portée : le texte, ont-ils décidé, ne s’appliquera pas à qui pourra justifier d’une « relation valable avec une personne ou une entité aux Etats-Unis »., qui doivent entrer en vigueur jeudi.
Ainsi, a détaillé la cour, quelqu’un venant rendre visite à un membre de sa famille proche sera admis. Tout comme le sera un étudiant intégrant une université américaine ou un salarié recruté par une entreprise locale. Ou encore un professeur convié à donner une conférence aux Etats-Unis.
À noter que, si la controverse risque donc de se poursuivre dans les salles d’audience, les experts s’attendent en revanche à un impact relativement limité dans les aéroports. Sans nul doute, les autorités américaines ne veulent pas voir se reproduire le chaos qu’avait causé le 27 janvier la mise en œuvre d’une première version du décret migratoire.