Le Parti de la Justice et du Développement a accusé un nouveau coup dur à l’approche des élections communales, régionales et législatives, prévues en septembre prochain, après que les secrétaires de cinq sections locales de la province d’Essaouira ont remis leur démission de leurs fonctions et des structures du parti au secrétaire régional.
La lettre de démission des cinq secrétaires des sections locales du parti de la lampe, dont Barlamane.com détient une copie, concerne les secrétaires de la section d’Akermoud, de celles des communes de de Sidi Abdeljalil, Sidi M’Hamed Ou Marzouq, Zaouia Sidi Hamou Ben Hamida, et Sidi Ali Al Korati.
Ces derniers ont souligné que leurs démissions sont fermes et définitives quelles que soient les décisions en interne qui suivront. En revanche, ils n’ont pas indiqué dans le courrier en question, les raisons qui les y ont poussés et qui ont fortement ébranlé le Parti de la justice et du développement à Essaouira.
Le PJD passe par une phase des plus délicates après la démission, à l’approche des élections, d’un groupe de militants et de leur adhésion à d’autres partis, en raison de la domination et mainmise des faucons du PJD sur différentes candidatures aux élections législatives et régionales , en totale contradiction avec les slogans de « démocratie interne », « respect des règles », « d’élection des candidats par les bases du parti », dont le PJD se fait le chantre.
Parmi ces démissions, soulignons celles de Mohamed Soufiani maire de Chefchaouen qui a rejoint l’Istiqlal et du président de Bni Rzine, qui a adhéré au Mouvement populaire.