Le volume de production de l’énergie électrique s’est replié de 8,2% à fin mai 2020, après une hausse de 27,4% un an auparavant, incorporant une baisse de 15,7% au titre des deux premiers mois du deuxième trimestre 2020 et de 3% au premier trimestre 2020.
Ce recul a résulté d’un retrait dans l’ensemble des segments de production, excepté pour l’apport des tiers nationaux qui a progressé de 72,3%.
Parallèlement à cette évolution, le solde des échanges de l’énergie électrique avec l’Algérie et l’Espagne (importations-exportations) s’est réduit de 101% entre fin mai 2019 et fin mai 2020, suite à l’augmentation du volume de l’énergie importée de 83,1% et du recul de celle exportée de 69,3%, dans un contexte de diminution de l’énergie nette appelée de 4,5%, après +5,7% il y a une année.
Pour ce qui est de la consommation de l’énergie électrique, elle s’est repliée de 5,4% au terme des cinq premiers mois de 2020, après +2,9% à fin mars 2020 et +0,6% un an auparavant, consécutivement à la baisse des ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension de 8,1% (après -1,4%), allégée par l’augmentation de celles adressées aux ménages de 2,9% (après +7,5%). Pour le mois de mai, le volume de l’énergie consommé au niveau national a enregistré un reflux à deux chiffres (-17,5%), alimenté par un retrait dans l’ensemble de ses segments. Au titre des deux premiers mois du