La commission électorale palestinienne a annoncé la tenue de municipales en décembre en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, sous réserve que le Hamas, au pouvoir dans cette enclave, y permette la tenue du scrutin.
Conformément au calendrier électoral qui prévoit des élections locales tous les quatre ans, le dernier scrutin municipal a eu lieu en 2017 en Cisjordanie. Le Hamas islamiste en avait alors empêché la tenue à Gaza, micro-territoire de deux millions d’habitants sous blocus israélien depuis plus de 15 ans. Le Hamas et le Fatah laïc du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, sont à couteaux tirés depuis 2007, lorsque les islamistes ont pris le contrôle de Gaza au terme d’affrontements sanglants.
En avril, le mouvement islamiste armé avait dénoncé la décision du président Abbas d’annuler les législatives et la présidentielle prévues en mai et en juillet, et qui devaient être les premières du genre depuis 15 ans. Le président Abbas, dont le mandat devait s’achever en 2009, avait argué que la tenue du scrutin n’était pas «garantie» à Jérusalem-Est, portion palestinienne de la Ville sainte annexée par Israël.