Des dizaines de professeurs d’institutions de formation professionnelle ont organisé, lundi, devant le siège de la Direction générale de la formation professionnelle à Casablanca, un sit-in accompagné d’annonces d’une grève de la faim, dans le cadre de la grève nationale de 48 heures des institutions de formation professionnelle.
Les titulaires de diplômes non reconnus réclament de bénéficier d’une formation professionnelle pour faire évoluer leur statut, prendre en compte leurs diplômes, obtenir des compensations rétroactives et unifier les périodes de vacances avec celles du secteur de l’Education ainsi que la réduction des heures de travail, détaille la Coordination indépendante de ces enseignants.
Dans un communiqué, le comité de coordination a annoncé que sa grève intervient pour protester contre le refus de l’administration de l’accord du 22 juillet et le non-respect de leurs revendications, exprimant son mécontentement face à ce qu’il décrit comme la « politique de la fuite en avant et du non-respect des accords conclus par l’administration publique ».
La même source a indiqué que l’Administration générale du Bureau de la formation professionnelle « n’a pas l’intention de proposer des solutions à la situation actuelle, bien qu’ils aient à maintes reprises exprimé leur volonté de résoudre le dossier de manière pacifique ».