Des cadres politiques et syndicaux ainsi que des défenseurs des droits de l’Homme ont appelé les partis politiques, les organisations nationales qui militent pour les droits de l’Homme ainsi que les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire à œuvrer ensemble en faveur du règlement des dossiers en suspens des violations des droits de l’Homme.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Barlamane.com, le Forum marocain pour la vérité et la justice, l’Organisation marocaine des droits humains, l’Association médicale de réhabilitation des victimes de la torture, l’Association démocratique des femmes du Maroc, les directions provinciales de Marrakech de l’Union socialiste des forces populaires, du Parti de l’avant-garde démocratique et socialiste et du Parti socialiste unifié ont proposé la création d’un mécanisme national afin de trouver rapidement des solutions au reste des dossiers en suspens des violations des droits de l’Homme. Et ce, afin de rendre justice aux victimes.
Pour rappel, en janvier 2006, le Roi Mohammed VI avait chargé le Conseil consultatif, actuellement le Conseil national des droits de l’Homme, du suivi de la mise en œuvre des recommandations de l’IER (Instance équité et réconciliation), y compris celles relatives à la réparation, l’indemnisation financière, l’intégration sociale, la régularisation administrative et financière et la couverture médicale des victimes ou leurs ayants-droit.
Les missions accomplies par l’IER dans le cadre de ses attributions, ont constitué un pas important sur la voie du droit d’accès à la vérité, en mettant en œuvre des procédés et des techniques inédits qui ont contribué à faire progresser notablement la connaissance de la vérité sur les violations flagrantes des droits de l’Homme.