« Le combat continue » pour que l’organisation État islamique « soit définitivement défaite », a réagi le Président français Emmanuel Macron après l’annonce par Washington de la mort du chef du groupe jihadiste, Abou Bakr al-Baghdadi.
La mort du chef de l’organisation État islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, est « un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape », a réagi Emmanuel Macron, dimanche 27 octobre. Quelques heures plus tôt, le président Donald Trump avait annoncé que le chef du groupe jihadiste avait été tué dans une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie.
Quant au Président turc, Recep Tayyip Erdogan, il a estimé sur Twitter que « la mort du leader de Daech marque un tournant dans notre lutte conjointe contre le terrorisme ». De son côté, Mazloum Abdi, Commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS), craint que « les cellules dormantes » ne vengent Abou Bakr al-Baghdadi. « On s’attend à tout, y compris à des attaques contre les prisons », a ajouté le chef des FDS, partenaires de Washington durant la lutte contre l’organisation État islamique en Syrie. Dans les prisons qu’il évoque, et qui sont gérées par les forces kurdes, des milliers de jihadistes demeurent détenus.






