Les sociétés de crédit à la consommation continuent de débiter des intérêts supplémentaires associés au report des échéances. Et ce, au moment où l’activité économique continue de tourner au ralenti minimisant ainsi les revenus des ménages.
Alors que le Comité de veille économique (CVE) a indiqué, le 8 mai dernier, que « l’Etat et le secteur bancaire prendront en charge l’intégralité des intérêts intercalaires liés au report des échéances de crédits », y compris ceux contractés auprès des sociétés de financement, certaines sociétés de crédit à la consommation imposent toujours à leurs clients de payer des frais supplémentaires, notamment le montant de l’échéance, le capital restant dû et les intérêts.
Quelques sociétés de financement ont choisi de ne pas changer le modèle du formulaire qu’ils proposent à leurs clients, les obligeant ainsi à accepter de façon irrévocable et inconditionnelle toutes les modifications, qui impacteront le tableau d’amortissement, résultant de leurs demandes suspension.
Aujourd’hui, les établissements de crédit sont en train de maximiser leurs gains nets en ces temps de crise au détriment du pouvoir d’achat des ménages. On se demande alors pourquoi le gouvernement ne s’engage pas dans une opération de contrôle et de suivi de l’exécution des décisions prises pour relever les infractions liées au non-respect de ces mesures.
Prendre des mesures pour aider les ménages, c’est bien, mais veiller au respect de ces décisions, c’est encore mieux !






