L’apparition de variants du virus est un processus naturel, détecté dans plusieurs pays, mais contrairement à ce qu’ont avancé certains médias, la direction générale de la santé à Ouarzazate a démenti formellement dimanche dans la soirée des cas issus d’un variant marocain ou des investigations pour en évaluer la transmissibilité ou la sévérité.
La direction régionale de la santé à Ouarzazate a annoncé, dimanche 4 avril, la non-véridicité des informations qui affirment qu’un nouveau variant du coronavirus SARS-CoV2 a été détecté dans la ville. «Ouarzazate n’a signalé aucune nouvelle contamination depuis le 24 mars. 250 nouveaux tests ont été effectués depuis, tous ont été négatifs», a affirmé la même source. Une étude mise en ligne le même jour, mais pas encore parue dans une revue scientifique ou confirmée par les faits, a avancé que ce nouveau variant du virus baptisé «B.1.528» circule, sans préciser s’il est plus contagieux que les souches en circulation jusqu’alors ou non.

Des observations ont mis «en évidence un nouveau variant (…) porteur de 25 mutations et dont la caractéristique biologique reste à déterminer», a précisé le professionnel de santé Azzedine Ibrahimi sur Facebook. «Une évaluation est en cours afin d’apprécier l’effet possible de ces modifications génétiques», poursuit la même source.
Parallèlement aux trois pays qui ont attesté la présence sur leur sol de la souche britannique, d’autres Etats ont eux aussi signalé à l’OMS l’existence de nouvelles variantes, mais la ministère de la santé au Maroc n’a fait aucune annonce dans ce sens. Des mesures locales, voire nationales, plus strictes que les couvre-feux en vigueur pourraient être nécessaires pour contrer une troisième vague de l’épidémie, surtout à l’approche du mois de ramadan.
Trois variants préoccupants dans le monde pour le moment
L’apparition de variants du virus est un processus normal, puisque celui-ci acquiert progressivement des mutations, pour assurer sa survie.
Pour le moment, trois variants dans le monde sont considérés comme relativement préoccupants, ceux qui ont d’abord été détectés :
- en Angleterre ;
- en Afrique du Sud ;
- et au Japon (mais sur des individus en provenance du Brésil, d’où son nom commun de «variant brésilien»).
Parallèlement, il existe une deuxième catégorie de variants objet d’une surveillance accrue par la communauté scientifique internationale en raison de leurs caractéristiques génétiques possiblement assez alarmants, mais qui ne circulent encore qu’à moindre échelle.
Edit : Dans un communiqué publié tard dans la soirée, les autorités sanitaires ont confirmé l’absence d’un nouvel variant sur le territoire marocain.






