La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé, dans un communiqué parvenu à la rédaction de Barlamane.com/fr, que les détenus incarcérés dans le cadre des événements d’Al Hoceima ont déposé des préavis de la grève de la faim après que l’administration pénitentiaire eut refusé certaines de leurs demandes, qu’elle considère comme illégales.
Les détenus incarcérés dans le cadre des événements d’Al Hoceima ont déposé des préavis de la grève de la faim après que l’administration pénitentiaire eut refusé certaines de leurs demandes. Parmi ces demandes : « permettre aux personnes qui ne font pas partie de leurs familles de leur rendre visite, leur permettre de passer des appels beaucoup plus longtemps que les autres prisonniers, doubler les repas pour chacun de ces détenus, leur donner des légumes non cuits, leur permettre d’acheter les produits qu’ils souhaitent avoir de la boutique de l’établissement pénitentiaire concerné quand ils le souhaitent même si ce service est limité et conditionné par un montant et des tranches horaires spécifiques ». S’ajoute à cela, des demandes qui concernent des services dont profitent tous les détenus, telles que les soins médicaux et la poursuite des études.
Outre ces demandes visant à accorder un traitement préférentiel à ces prisonniers, détenus dans le cadre des événements d’Al Hoceima, le prisonnier N.Z a déposé une plainte auprès du Procureur général de la Cour d’appel de Fès, affirmant que « le Délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion menace sa vie à l’intérieur et à l’extérieur de la prison ». Dans ce contexte, la DGAPR fait savoir que la famille de ce détenu ainsi que d’autres parties font recours à des méthodes malveillantes pour insister que ce détenu est « victime de torture et de violence » et qu’il est même « menacé de liquidation physique ».






