Au total, 45 soldats français, en comptant les deux militaires tués samedi, sont morts au combat dans les opérations «Serval» (2013) et «Barkhane» (depuis 2014).
Deux militaires de la force française «Barkhane» au Sahel, du premier régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération samedi au Mali par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé, a annoncé l’Elysée samedi 5 septembre.
«Le président de la République [Emmanuel Macron] a appris avec une très vive émotion la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, ce matin lors d’une opération dans la région de Tessalit, au Mali», a fait savoir la présidence française dans un communiqué, ajoutant qu’un troisième militaire avait été blessé dans l’explosion.
L’Elysée, à la demande de la famille, n’a pas publié le nom de l’un des deux militaires tués.
Quarante-cinq soldats tués au Mali depuis 2013
L’opération «Barkhane» compte autour de 5 100 soldats. Au total, 45 soldats français, en comptant les deux militaires tués samedi, sont morts au combat dans les opérations «Serval» (2013) et «Barkhane» (depuis 2014), selon l’état-major. Un décompte qui n’intègre pas les accidents.
Emmanuel Macron a de nouveau appelé «à la mise en place sans délai d’une transition politique civile au Mali, conformément aux attentes [du] peuple, de l’ensemble des pays qui le soutiennent, et condition sine qua non d’une lutte efficace contre les terroristes».