Deux navires des compagnies Balearia et Transmediterránea seront chargés de lancer le plan de rapatriement des près de 3 000 Espagnols bloqués au Maroc, après la fermeture des frontières avec l’Espagne mardi par les autorités de Rabat.
Le premier navire, en provenance de Balearia, partira dimanche 5 avril du port de Tanger Med et à destination d’Algésiras pour rapatrier un premier groupe d’Espagnols bloqués au Maroc, environ 700.
Mardi 7 avril, ce sera au tour d’un deuxième bateau, de la compagnie Transmediterránea, d’une capacité de 750 passagers, de rapatrier une deuxième fournée d’Espagnols présents sur le sol marocain et qui partira également de Tanger.
Dans les deux cas, l’objectif principal est de résoudre le cas des citoyens espagnols (ou résidents en Espagne) qui ont été bloqués au Maroc en raison de l’annulation de leurs vols retour avec l’une des compagnies aériennes qui opèrent entre l’Espagne et le Maroc.
La procédure pour être éligible au processus de rapatriement consiste à prendre contact avec l’un des quatre consulats espagnols au Maroc, une condition essentielle pour monter à bord de ces navires affrétés en coordination entre l’ambassade d’Espagne et le ministère marocain des Affaires étrangères.
La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a souligné que la décision marocaine de fermer ses cieux avait laissé 3 000 Espagnols bloqués au Maroc, bien que ce chiffre puisse être sous-estimé.
Les sources n’ont pas exclu que plus de bateaux de rapatriement puissent être affrétés dans les jours suivants, à condition que les autorités marocaines donnent les autorisations nécessaires.
Alternative d’urgence
Le retour en Espagne n’est pas impossible, car pour les cas les plus urgents, il y a la possibilité de voler du Maroc vers le Sénégal ou la Mauritanie, et de là vers l’Espagne, car ces destinations sont toujours ouvertes.
La suspension des vols avec la France et l’Espagne par le Maroc a été décidée pour des raisons sanitaires, afin d’éviter l’expansion de nouvelles variantes du coronavirus, notamment à la veille de la Semaine Sainte et aussi le mois de jeûne du Ramadan, qui implique chaque année des mouvement de milliers de personnes entre ces pays.