Dans le cadre de la poursuite de la modernisation des infrastructures de sûreté et la police de proximité, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a créé en 2017 six nouvelles Brigades régionales de recherche et d’intervention (BRI).
20 brigades de renseignement criminel et d’appui technique au niveau national ont été mises en place, avec pour mission la collecte et l’analyse des données à caractère criminel et leur exploitation en vue d’appuyer les investigations criminelles, indique la DGSN dans un communiqué détaillant le bilan des réalisations en 2017.
Il a également été procédé au renforcement de la couverture sécuritaire à travers la création de six nouvelles structures sécuritaires qui se répartissent entre des arrondissements de police, des services d’accidents de la circulation, un service central de formation continue en faveur des unités mobiles pour maintenir l’ordre ainsi que des forces d’intervention rapide.
À cela s’ajoute, la restructuration de la Direction centrale chargée de gérer l’infrastructure informatique des services de sûreté nationale sous l’appellation “Direction des systèmes d’information et de communication” (DSIC), et dont la nouvelle mission consiste à moderniser les bases de données, développer les logiciels de travail et les orienter de manière à faciliter les services proposés aux citoyens et aux étrangers et contribuer ainsi à l’efficience des enquêtes judiciaires.
Dans ce même contexte, la Direction de la police judiciaire a été raccordée au réseau Cheikh Zayed qui regroupe les pays membres au Conseil des ministres arabes de l’Intérieur en vue de faciliter les procédures de coopération sécuritaire arabe.
Il est à rappeler que, le processus de réforme structurelle globale des services de sûreté s’est poursuivi de manière à accompagner les évolutions du domaine policier.