Dans le nouvel épisode de la saga « Dirha Gha Zwina » [NDLR : « tout finit par se savoir »] diffusée sur la chaîne YouTube de Barlamane.com, en arabe dialectal, Badriya Atallah, épingle cette fois-ci les responsables ayant perdu la raison à cause du pouvoir, des postes et de l’autorité.
Plusieurs ont fait les mains et les pieds pour atteindre un poste de pouvoir et l’assiéger. Une fois le but atteint, ils refusent de céder leurs places. A ce propos, la présentatrice de la capsule « Dirha Gha Zwina » a pointé du doigt Abdel-Ilah Benkirane pour commencer.
« Il était au calme, jusqu’à ce qu’il aperçoive la tempête du printemps arabe et décide de sortir de sa coquille. Une fois en tête du gouvernement, il a tenté de manipuler les gens en racontant plusieurs balivernes jusqu’à en obtenir 7 millions de dirhams pour la retraite, et plusieurs avantages qui dépassent 11 millions de dirhams» : fait savoir Badriya. En effet, pendant longtemps, Benkirane n’a cessé de poursuivre ses délires à propos de sa retraite exceptionnelle, tout en tentant de faire croire que ses actions la justifiaient.
Et dire qu’il prétendait n’avoir même pas de quoi faire des travaux dans une chambre et la cuisine. Après avoir quitté son poste, les propos ont changé et sont comme par hasard devenus contradictoires. Le simplet et humble bonhomme n’est plus. « Quand j’étais chef de gouvernement et que j’allais en Turquie, je me rendais dans les plus beaux hôtels et j’étais bien accueilli », il avouait.
Atallah revient également sur les heures de gloire d’Ilyass El Omari. Surnommé l’œil de gueddar, l’ancien secrétaire général du PAM prétendait détenir le code de l’état.
« El Omari se contentait d’ordonner et faire exécuter. Il se permettait même d’envoyer des présidents faibles de personnalité à aller lui acheter des cigarettes » fait savoir la journaliste. Mais ce temps est révolu, aujourd’hui, il se pavane de pays en pays, en continuant à prétendre qu’il a toujours du pouvoir… ailleurs.
Vient ensuite le tour de Abdelhamid Chabat, l’ancien maire de Fès a dépouillé tout ce qu’il pouvait. Ne voulant pas céder son poste et son siège, il a connu le même sort déchu que celui d’El Omari. Ni poste, ni parti.
Fouad Adelmoumni quant à lui, se voulait une figure de la défense des droits humains en sa jeunesse, avant de retourner sa veste une fois avoir goûté à l’argent. Il touche plus de 60 000 Dhs par mois, en plus des innombrables avantages, comme les hôtels et billets d’avion.
Il a travaillé comme conseiller avec Tazi, ça n’a pas marché, et s’est déchaîné suite à cela, et a décidé de devenir un opposant.
Badriya conclut en évoquant Aboubakr Jamaï. « Cela fait 20 ans qu’il répète le même discours, la révolution, l’état…Contrarié de ne pas avoir su arriver à ses fins et du fait qu’il ne représentait aucune valeur ajoutée ».