Dans l’épisode de ce vendredi 25 mars de l’émission hebdomadaire « Dirha Gha Zwina » [NDLR : Tout finit par se savoir] diffusé sur la chaîne YouTube de Baralmane.com, Badria Atallah revient sur la reconnaissance, par l’Espagne, de la crédibilité du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour clore le dossier du Sahara qui a été très mal reçue par l’Algérie. En effet, ce pays a non seulement dénoncé l’appui du gouvernement espagnol à l’initiative marocaine mais a rappelé son ambassadeur à Madrid. Bien sur, commente Badria Atallah, ce ne sont que gesticulations sans effet.
Rappelons, poursuit l’animatrice de « Dirha Gha zwina » que le discours royal à l’occasion de la Marche Verte a établi que le Souverain n’accepte plus les positions équivoques ni le double langage. Il a, dans ce sillage, annoncé que le Maroc n’acceptera plus aucune relation économique et/ou commerciale n’incluant pas son Sahara d’aucun pays.
Les USA sous l’administration Trump ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, rappelle Badria Atallah. L’administration Biden a clairement précisé son soutien au plan d’autonomie du Maroc soutenu par l’ONU. La France a toujours penché pour cette solution également. L’Allemagne après la crise diplomatique entre les deux pays, a exprimé elle aussi de manière aussi claire et limpide son soutien au plan d’autonomie, rejoignant ainsi les positions américaine et française. Aujourd’hui c’est au tour de l’Espagne de leur emboiter le pas. Comme bon nombre de pays de l’Union européenne.
Concernant les pays africains, depuis la réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine, pays après pays retirent leur reconnaissance à la rasd, et reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara, y établissant même des consulats. Soulignons que seule une minorité, parmi eux, reconnaissait cette république fantoche sans assise légale internationale. Rappelons que quelques pays d’Amérique du Sud crédules par le passé, ont fait de même.
Badria Atallah relève que c’est en ce mois de mars 2022 que l’Algérie a reconnu être partie intégrante du différend régional, ainsi qu’avoir créé le polisario de toutes pièces, et qu’il n’y a aucun mouvement de résistance au Sahara. C’est ce que traduit sa colère exprimée à travers le rappel de son ambassadeur à Madrid.
Il faut dire, souligne Atallah, que la diplomatie algérienne est torve. Prise d’une grande peur, elle n’a pas osé rappelé son ambassadeur à Washington ni à Berlin. Et pour cause, c’est en Allemagne que tous ses généraux grabataires à la tête du régime vont se soigner très souvent. Ils ne peuvent se passer des services de santé germaniques.
En un an, rappelle Badria Atallah, le dossier du Sahara a fait beaucoup du chemin en Amérique comme en Afrique sans oublier nos frères du Golfe, aux positions depuis toujours claires et sincères. Ils ont asséné coup sur coup au régime militaire algérien. Ce sont des pays nantis pourvus de ressources pétrolières qui n’ont pas besoin de l’Algérie, affirme-t-elle. C’est en tout état de cause qu’ils ont donc refusé de se rendre à Alger qui était censé abriter le sommet de la Ligue arabe. Plus encore, au cours du dernier CCG (Conseil de coopération du Golfe persique), ils ont tous réaffirmé leur soutien au Maroc dans le dossier du Sahara, se souvient-elle.
Il reste une chose à faire aux caporaux algériens conseille Atallah : transférer les poupées de cire qu’ils ont posé à Tindouf leur faisant jouer le rôle de gouvernement ailleurs en Algérie et leur trouver de quoi remplir leur temps. Quant aux Sahraouis séquestrés au Sahara de Tindouf sous des conditions climatiques extrêmes dans des camps de fortune des années durant, il est temps qu’ils s’expriment de la voix d’un seul homme : que ceux qui sont du Sahara marocain, reviennent à leur patrie, et ceux qui sont originaires de Mauritanie et Mali, qu’ils envisagent leur destination future.
Pour conclure, Atallah dit qu’il est nécessaire de remercier l’Espagne car sa position a mis à jour des pseudos activistes des droits humains comme Ali Lmrabet, personnage assez limité, qui défend la cause perdue algérienne ; comme le héros en carton Zakaria Moumni qui ne fait qu’aboyer à partir du Canada. N’oublions pas non plus, souligne-t-elle, tonton Maati Mounjib et tata Khadija Ryadi qui en prenant de l’âge, ont perdu la boule ; elle pointe également l’éternel adolescent Fouad Abdelmoumni, qui ne veut pas murir -celui-là même qui lorsqu’il se faisait des dizaines de millions quand il était à la tête de l’ONG Al Amana pour le microcrédit, pour lui, le Makhzen était fréquentable et lorsqu’on lui a dit qu’il devait arrêter d’amasser de l’argent et d’aller profiter de son pécule, il a traité le même makhzen de dictateur. Quant au couple qui papillonne, les Filali, Atallah précise qu’ils n’ont eu besoin de personne pour démontrer leur inculture. Et enfin, Abubakr Jamaï, un héraut en puissance depuis que sa candidature à un poste au cabinet royal a essuyé un refus il y a trente ans. Son bâton de pélerin à la main ou plutôt « baston », il fait le tour des rédactions étrangères à répéter à qui veut l’entendre sa rengaine à l’infini sur « l’entourage royal ».
Tous ceux-là, commente Badria Atallah, ont été choqués par la position espagnole qui leur coupe l’herbe sous les pieds car dessert leur rhétorique anti-Maroc. Quant au prince qui se donne le titre « d’analyste politique » et qui est très présent sur les réseaux sociaux, il a été frappé de mutisme depuis la lettre de Sanchez au roi. Atallah l’invite ironiquement à délier sa langue « d’expert « et à discuter, ainsi qu’analyser la position espagnole afin d’éclairer l’opinion publique de ses « lumières ».