Le programme « Dirha Gha Zwina » [ NDLR, Tout finit par se savoir], diffusé hebdomadairement sur la chaîne YouTube officielle de Barlamane.com, révèle et soulève des débats et controverses sur les dossiers chauds de personnalités publiques.
Aminatou Haidar, testée positive au Covid-19 le 23 janvier dernier a quand même acheté un billet d’avion pour le 27 du même mois et s’est présentée à l’enregistrement. Elle a, au vu des mesures sanitaires, été empêchée le 27 janvier d’embarquer à l’aéroport Hassan I à Laâyoune sur un vol Royal Air Maroc à destination de Casablanca. Mais comme à son habitude elle s’est mise à insulter le Maroc et le régime politique.
Comment peut-elle se dire militante des droits humains tout en ne tenant pas compte de la santé d’autrui ?
Badria Atallah rappelle qu’a chaque fois qu’elle est contaminée au coronavirus comme en novembre 2020 quand elle a voulu aller aux Canaries, Aminatou Haidar procède de la même manière. C’est-à-dire sans penser ni au protocole sanitaire ni aux usagers et encore moins au personnel de l’aéroport, les forces de sécurité et aux agents des douanes les mettant en danger de contamination en leur transmettant directement les papiers de voyage usuels à l’enregistrement.
Elle n’est, pourtant pas sans savoir que la contamination d’une personne âgée ou souffrant d’une maladie chronique peut être mortelle.
Quelle différence existe-t-il entre cette femme et une personne qui prend des armes pour tuer des civils ou autre, interroge Badria Atallah ? C’est juste criminel, répond-elle, puisqu’elle agit en connaissance de cause et menace la sécurité et la santé d’autrui.
Atallah rappelle que Aminatou Haidar a raté sa vie professionnelle, personnelle et familiale. Elle a échoué à devenir militante, a échoué à mener à bien une grève de la faim, elle a échoué à soutirer de l’argent au Maroc sous couvert de militantisme, qu’elle pratique comme fonds de commerce. Elle a peut-être réussi, poursuit Atallah, à tirer des avantages matériels de l’Algérie, du polisario et de quelques organisations espagnoles.
Il est judicieux de rappeler que Haidar était une fonctionnaire de l’Etat marocain, qu’elle a des précédents judiciaires, qu’elle a fait de son action militante un fonds de commerce pour en retirer des bénéfices pécuniaires et qu’elle s’est présentée à l’IER avec une demande de compensation. L’Etat lui a remis 360.000 DH. Elle a exigé plus et c’est ainsi qu’elle est devenue une opposante à la souveraineté et aux intérêts du Maroc. C’est une réponse au refus de l’Etat de lui accorder plus d’argent qu’elle n’en demandait.
Ceux qui l’ignoraient se sont solidarisés avec elle en 2009 lors de sa grève de la faim à l’aéroport des Iles Canaries. Ses proches ont toujours soutenu qu’elle mangeait en cachette dans les toilettes de l’aéroport.
Pour revenir aux récriminations de Aminatou Haidar quand elle a été empêchée d’embarquer sur un vol interne en étant positive au Covid-19, Atallah déclare que c’est l’Etat d’urgence qui donne le droit au gouvernement de fixer les mesures d’exception et qui lui donne le droit de l’emprisonner et de la présenter devant les juges.
Badria Atallah affirme qu’elle ne comprend pas pourquoi elle n’a été qu’interdite d’embarquer, alors qu’elle constitue une menace de contamination directe aux conséquences sérieuses voire même létales. Et ce, puisqu’elle ne s’est pas auto-confinée alors qu’elle avait les résultats trois jours auparavant et qu’elle avait déjà agi pareil il y a un an et demi.
Pourquoi, interroge Atallah, n’est-elle pas confrontée à sa propre réalité ? et pourquoi la laisse-t-on ainsi injustement diffamer le pays auprès d’organisations humanitaires qui savent qu’elle manipule et déforme les événements ?
Pourquoi ne pas prendre en considération les passagers avec lesquelles elle voulait voyager alors qu’elle est positive. Ils ont également des droits.
Puis, Atallah affirme que si on est indubitablement nationaliste et patriote et qu’on a confiance en nos institutions nationales, on est en droit, devant un tel fait, de demander au ministère public de poursuivre cette femme au nom du droit et de la loi. Et ce, pour donner l’exemple à tout contaminé de la nécessité de se confiner chez soi.
D’ailleurs, certains médias internationaux, relève Badria Atallah, ont dénoncé le comportement de Aminatou Haidar.
A barlamane.com, assure-t-elle, on ne fait pas de différence entre un ministre et un citoyen lorsqu’il s’agit de preuves établies. Ainsi la semaine dernière elle rappelle avoir pointé Ouahbi pour non-port de masque lors de réunions officielles alors qu’il doit donner l’exemple. Partout la presse procède ainsi, conclut-elle. En témoigne la partygate du Premier ministre anglais.